ENTRETIEN. CO : "Pas de fatigue mais l’envie d’aller de l’avant" assure Théo Chabouni avant la venue de Vannes

Sortez-vous satisfait de vos deux semaines de Champions Cup, achevées en quart de finale samedi à Northampton ?
On est forcément déçus car on aurait tous aimé aller plus loin. Mais on a signé des résultats que peu de monde attendait, et on a surtout, tous, emmagasiné de l’expérience grâce à cette compétition. Tu affrontes les meilleures équipes, des internationaux, ça te permet de grandir. Avec ces matchs à haute intensité, tu vois encore plus à quel point le moindre détail compte. J’espère qu’on vivra encore de belles échéances, car la saison n’est pas finie, il reste encore six journées de Top 14, et peut-être plus.

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Après avoir vécu ces phases finales de Champions Cup, quelque chose de quasiment nouveau pour le club, cela ne fut pas difficile de repasser très rapidement au championnat ?
Au contraire, on s’est justement dit de ne pas s’arrêter à la Champions Cup. Parce que Vannes, qui arrive, est une très belle équipe. Franchement, elle a beau être dernière du championnat, on sait qu’elle va nous imposer une grosse opposition. Le RCV joue sa survie, il ne faut pas l’oublier. Maintenant, les grandes équipes sont capables de basculer facilement d’une compétition à l’autre, ce sera intéressant pour nous de voir comment on y parvient.

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Les rencontres que vous venez d’enchaîner ont été intenses. La fatigue n’entre-t-elle pas de plus en plus en compte ? Les Bretons eux étaient au repos depuis deux week-ends…
Ils seront peut-être plus frais, mais d’un autre côté nous avons gardé du rythme, d’autant plus avec des rencontres de Champions Cup. Et puis, je vais parler à titre personnel, enchaîner les matchs permet à ton corps de s’habituer. Lundi, on a attaqué la semaine en cannes. Nos entraînements ont été bons, en matière de précision et d’intensité. Donc on n’a pas de fatigue mais l’envie d’aller de l’avant. On se retrouve tous dans le projet de jeu mis en place, et on sait que les équipes qui tiennent le plus le ballon sont souvent les plus dangereuses.

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Et cela peut vous aider à mieux contrôler vos matchs aussi, non ?
Oui, mais il faut aussi faire la part des choses. La charnière et les arrières doivent savoir renverser la pression avec de l’alternance dans le jeu au pied ou à la main. Quand j’avais 17 ans, en arrivant ici, si je pouvais, j’aurais relancé tous les ballons de l’en-but (sourire). Mais tu ne vas pas le faire si tu as cinq mecs devant toi. Il faut avoir de l’intelligence dans le jeu. Le jeu au pied est devenu la force de beaucoup d’équipes, d’où l’importance, pour nos postes, de bien alterner.